Quel est le cadre réglementaire et quelle est la réalité de l’offre culturelle en prison ? Un projet culturel en prison en partenariat avec une MJC

Cyrille CANTIN, coordinateur de l’action socioculturelle à la maison d’arrêt de Saint Brieuc

Trois axes sous-tendent l’action menée à St Brieuc :

  • favoriser une offre culturelle variée
  • permettre l’accès pour tous
  • valoriser le rôle des personnels de l’AP

Le principal problème auquel sont confrontés les intervenants culturels et les personnels de l’AP est le décalage entre le temps de l’extérieur et le temps de l’intérieur. Le temps d’intervention des animateurs est un temps court, à l’inverse du temps des personnels qui s’inscrit dans la durée.

Bernard CANTIN au micro

Cette intrusion des moments denses, souvent non réitérés, bouscule les habitudes et les routines. Il est donc nécessaire que les intervenants de l’extérieur s’adaptent aux contraintes et usages de l’AP et de ses personnels. Comme il est nécessaire de connaître les codes et les interdits pour tisser des liens indispensables à une relation pérenne.

L’autre confrontation entre les mondes extérieur et intérieur a lieu entre les intervenants et les détenus pour lesquels l’offre culturelle vient souvent en concurrence avec le travail, l’école, les rendez-vous médicaux, les parloirs… Autant de contraintes qui amènent les détenus à faire des choix parfois difficiles.

Malgré ces difficultés, Cyrille Cantin est totalement convaincu que l’accès à la culture est un des moteurs de la réinsertion.

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