Entretien express du Président :
Paul, lors de la journée du 10 novembre on a senti comme un malaise parmi les correspondants. Comment l’as-tu vécu ?
- Je sais depuis le début que parler de changement comporte une certaine prise de risque, en particulier si on aborde le nom et le logo. Notre bénévolat évolue et nous devons nous y adapter.
Des voix parfois virulentes se sont élevées. Qu’as-tu à leur dire ?
- Je souhaite apporter un message d’apaisement. …Je comprends l’étonnement de certains, nous sommes peut-être allés vite en besogne mais nous saurons adopter un rythme adapté.
Comment allons-nous donc procéder ? Certains ont l’impression que tout vient d’en haut !
- La consultation lors de la réunion des correspondants et présidents montre justement le contraire. On va consulter le plus largement possible et on se donnera le temps qu’il faudra, rien ne sera fait dans la précipitation. Je rappelle que c’est une Assemblée Générale Extraordinaire qui peut prendre ce type de décision et chacun pourra s’exprimer.
Pour reprendre le titre de ce célèbre film, n’as-tu pas le sentiment d’être un peu seul aux commandes de l’aéronef ANVP ?
- C’est le contraire ! Tout le processus actuel a été voté à l’unanimité par le Conseil d’Administration. Mon rôle est d’impulser, de donner le sens. Avec le Conseil d’administration et le bureau, nous travaillons d’arrache pied depuis plusieurs mois pour proposer à nos adhérents les meilleures solutions. On nous traite souvent de « parisiens », mais nous sommes tous originaires de province -excepté le Délégué d’Ile de France-, impliqués dans la réalité du terrain. Les propositions sur notre nom comme sur notre fonctionnement sont le fruit de nombreuses réunions avec l‘appui indispensable de professionnels extérieurs décidé par le CA, mais in fine, ce sont bien les adhérents ANVP qui trancheront.
Interview conçu et mené par Jean-Laurent Bracq
Le blog de l'ANVP 